Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

« Il passa par une brève période égyptienne qui me déconcerta ; il essaya de marcher un pied derrière l’autre, complétement à plat, un bras devant lui, l’autre derrière. Il déclara que les Egyptiens marchaient ainsi ; je répondis que, dans ce cas, je ne voyais comment ils réussissaient à faire quoi que ce soit […]. »  Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, p. 97, éditions de Fallois, 2006, 447 pages.

Pourquoi je l’ai lu :
Acheté par ma môman

Sujet :
C’est l’histoire de deux enfants qui sont élevés par leur père, avocat intègre, dans un petit village de l’Alabama. Après la guerre de Sucession, la Grande Dépression fait des ravages, et attise le climat social. Au fils des étés, les enfants inventent des jeux autour d’un mystérieux et inquiétant voisin, jusqu’à ce que leur père soit commis d’office pour défendre un Noir, accusé de viol par une Blanche.

Ce que j’en ai pensé :
Génial ! Malgré le contexte terrible, c’est un bouquin très drôle. Je crois pas avoir vraiment jamais autant rigolé en lisant un roman. L’esprit espiègle et ingénu de la narratrice est vraiment touchant. Enfin d’ailleurs tous les personnages ont un rôle très travaillé.
Le style d’écriture, très libre, presque parlé, est vraiment très agréable. Poutant, on sent bien que chaque mot est juste, précis, et qu’aucun synonyme n’est possible. Ca c’est de la traduction !

Autre :
Le roman a obtenu le prix Pulitzer en 1961. Traduit en 30 langues, il s’est vendu plus de 30 millions d’exemplaires.

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